Nous vous recommandons la lecture préalable du chapitre « les conséquences osseuses de la perte des dents »
Il est souvent possible de poser un implant dans des situations où le volume osseux est réduit. L’implant choisi est alors petit, étroit, inséré avec un axe oblique, ou décalé.
Le résultat esthétique est médiocre et la durée de vie de l’implant est faible.
S’il n’y a pas assez d’os, il est utile de le reconstituer pour pouvoir poser des implants de longueur adaptée et dans des axes compatibles avec une bonne gestion de l’esthétique.
De nombreuses techniques existent pour reconstituer les défauts osseux.
De manière schématique, nous avons recours à 3 options :
La régénération osseuse guidée :
Cette technique est indiquée pour les petits défauts osseux.
Il s’agit de remplir le défaut osseux avec un biomatériau, recouvrir celui-ci par une membrane pour l’isoler de la gencive. L’implant est posé dans le même temps opératoire. Lorsque l’indication est bien posée, les résultats sont fiables et reproductibles
La greffe d’apposition :
Cette technique est indiquée pour les défauts osseux plus importants, lorsque la régénération osseuse guidée ne permet pas leurs corrections. Il faut alors prélever un fragment osseux dans la bouche, pour le greffer sur le site receveur.
La greffe sous-sinusienne :
Grace à la technologie de la Piezzo-Chirurgie, l’intervention, sous anesthésie locale (il est possible pour les patients anxieux d’avoir recours à la sédation consciente), est rapide. Les suites opératoires sont, en général, simples. Quatre mois après la greffe, les implants peuvent être posés.
Lorsque le sinus s’est expansé en creusant le volume osseux, il est possible de recréer la hauteur nécessaire en greffant un biomatériau.
Dans certains cas, les implants sont posés dans la même séance, dans d’autres cas, ils sont insérés 4 à 6 mois plus tard.
Exemples de reconstruction osseuse :









